Il n’y a pas de stratégie sans étoile polaire.
La raison d’être est une boussole indispensable dans la réflexion. Elle mérite questionnement et n’est pas un simple effet de mode.
La stratégie consiste à choisir le meilleur chemin en fonction des moyens et des contraintes, ceux qui s’imposent à nous et ceux que l’on se donne : moyens financiers, humains, délai …
Pour sécuriser le déploiement de votre stratégie, il faut penser les étapes intermédiaires, identifier et planifier les ressources, se doter des bons indicateurs pour vérifier l'avancement.
Il faut aussi que les équipes et vos parties prenantes – clients, financeurs, investisseurs, fournisseurs … - comprennent votre stratégie pour la supporter.
Répondre aux besoins, exprimés ou non, mais bien réels, d’un marché. La base de toute activité viable et pérenne.
Mais ensuite vient une autre question : comment se différencier ?
Si les besoins sont encore peu ou mal couverts, il faut créer votre marché — c’est le défi des start-up et des innovateurs.
Si ces besoins sont déjà bien adressés, on peut se différencier par le produit ou le service.
La différenciation par le produit ou le service ne se limite plus aux seules fonctionnalités. Aujourd’hui, les clients regardent de plus en plus comment c’est conçu, fabriqué, livré. Traçabilité, écoconception, impact social et environnemental : autant d’axes différenciants qui comptent de plus en plus.
Vous pouvez aussi vous différencier par l’exécution. Les leviers, trop souvent oubliés, sont pourtant puissants : lisibilité du parcours client, facilité d’accès à l’offre, simplicité de la transaction, conseils d’usage, SAV irréprochable ...
C’est ce positionnement que devra refléter votre marque dans ses valeurs et son expression visuelle et textuelle.
L’organisation ne se résume pas à un millefeuille de postes et de fonctions reliés par des liens hiérarchiques : elle résulte de fonctions qui interagissent et s’appuient sur des ressources pour satisfaire le client et remplir la mission d'entreprise.
Trop définie, l’organisation se rigidifie et ne permet ni d’absorber les crises ni de saisir les opportunités. Trop floue, elle se façonne au gré des individualités et perd en rigueur opérationnelle, surtout lorsque l’organisation grandit.
Tout l’enjeu réside à apporter un cadre tout en laissant suffisamment d’autonomie, de créativité et d’agilité pour que votre organisation soit résiliente et adaptative.
La digitalisation a accéléré la porosité entre les audiences. Les candidats au recrutement lisent ce que les employés communiquent, les prospects et potentiels investisseurs s’informent des avis clients …
La frontière ténue entre consommateurs et citoyens, l’internationalisation des marchés et la complexité des chaînes de valeur amènent aussi à penser la communication de façon plus transverse.
Si l’ère de la communication purement descendante est bien définitivement révolue, il s’agit aujourd’hui pour les entreprises et les marques de construire une stratégie de communication à 360° qui soit cohérente entre les différentes audiences et utilise les techniques d’influence pour faire levier des prescripteurs, ambassadeurs et leaders d'opinion.
Le défi : faire évoluer l'organisation et les pratiques sans mettre à risque la continuité business et en minimisant les coûts de transition.
Le défi : définir avec les parties prenantes une méthodologie répondant aux enjeux de satisfaction client, performance commerciale, efficience et respect du cadre réglementaire.
Le défi : homogénéiser les pratiques et les outils tout en préservant la satisfaction client et la motivation des forces de vente
Le défi : entretenir l'engagement des consommateurs dans un secteur où les cycles d'achat sont longs et intermédiés
Les défis : émerger face aux grands acteurs de la chaîne de valeur avec un budget frugal, préserver la culture et l'agilité en phase de croissance